Le risque génétique de la maladie d’Alzheimer

Bien qu’une combinaison de gènes contribue au risque de développer la maladie d’Alzheimer, l’apolipoprotéine E (APOE) demeure le facteur génétique le plus déterminant associé à ce trouble neurodégénératif. Ce gène existe sous trois isoformes ou types principaux:  

  • APOE3, la forme la plus courante  
  • APOE2, la forme la plus rare  
  • APOE4, considérée comme un « facteur de risque »  

Chaque individu hérite d’un l’allèle ou une « copie » de l’APOE de chacun de ses parents, ce qui permet toutes les combinaisons possibles entre les trois types. La présence de l’allèle APOE4 augmente de façon notable la probabilité de développer la maladie d’Alzheimer : posséder une seule copie multiplie le risque par 2 à 4, tandis qu’en avoir deux copies l’élève de 8 à 12 fois. Ce risque peut toutefois varier selon des éléments comme le sexe ou l’origine ethnique.  

Il est important de noter que, bien que l’hérédité joue un rôle dans le risque de développer la maladie d’Alzheimer, ce n’est qu’un facteur parmi tant d’autres. L’âge, le mode de vie, les antécédents médicaux et pharmacologiques, ainsi que divers facteurs environnementaux, influencent également la probabilité d’apparition de la maladie. Ensemble, ces éléments soulignent que la génétique, bien qu’importante, ne représente qu’une partie d’un phénomène bien plus complexe.  

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Scarmeas N, Luchsinger JA, Schupf N, Brickman AM, Cosentino S, Tang MX, Stern Y. Physical Belloy, M. E., Napolioni, V., & Greicius, M. D. (2019). A quarter century of APOE and Alzheimer’s disease: Progress to date and the path forward. Neuron, 101(5), 820–838. https://doi.org/10.1016/j.neuron.2019.01.056 eurekamag.com+3PMC+3profiles.wustl.edu+3